État de la population du maskinongé
Objectif
Mettre à jour les connaissances sur la situation des frayères à maskinongé pour le lac Maskinongé, déterminer s'il existe toujours des sites de ponte de qualité utilisés par le maskinongé et créer un outil permettant un suivi de l'évolution des frayères.
Résumé
Le maskinongé est l'espèce emblématique du lac Maskinongé. Poisson apprécié des pêcheurs, il est présent dans le fleuve Saint-Laurent, mais plutôt rare dans les eaux intérieures. Les contraintes qui s'exercent sur le milieu, comme les habitations, l'agriculture, la navigation de plaisance, nous interrogent sur l'état de cette espèce au lac Maskinongé et nous amènent à réaliser un diagnostic qui permettra de déterminer quelles mesures prendre pour mieux préserver cette richesse naturelle du lac.
AGIR Maskinongé a donc mis en place un projet divisé en trois volets (étude des frayères, pêche à la seine et pêche sportive) afin de connaître l’état du maskinongé au lac Maskinongé et de déterminer quelles mesures doivent être prises afin de préserver cette espèce de poisson prisée des pêcheurs.
Partenaires
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Aménagement Bio-Forestier Rivest
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Association des pêcheurs du lac Maskinongé
Échéancier
2013-2014
Financement
Ce projet a été réalisé grâce à la participation financière de
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Fondation de la faune du Québec
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Ministère du Développement durable, de l'Environnement, de la Faune et des Parcs du Québec
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Ministère des Ressources naturelles
Étude des frayères au lac Maskinongé
et ses tributaires
Le volet frayère vise en premier lieu à connaître l’état actuel des sites de fraie des populations de maskinongés vivant dans le lac Maskinongé et ses tributaires. De surcroît, ce projet d’envergure vise à améliorer la vocation faunique de ce lac en plus de permettre la réalisation d’une évaluation des sources anthropiques nuisibles à la qualité des frayères de maskinongés.
Par ailleurs, la dernière étude sur le sujet date de 1996. Ainsi, avec les données obtenues au courant du printemps 2013, une comparaison entre ces données pourrait être effectuée et il serait donc possible d’obtenir le portrait de l’évolution de l’état des frayères retrouvées dans le lac Maskinongé et ses tributaires. Les résultats de cette comparaison pourraient permettre de soulever des problèmes de pollution et de perturbations de ce milieu naturel et ce, non seulement pour les frayères des poissons, mais également pour plusieurs autres aspects touchant à la préservation du lac Maskinongé. Cela permettrait ainsi de servir de tremplin pour l’élaboration d’un plan de conservation à plus grande échelle pour le lac.
La réalisation du projet a été effectuée, dans un premier temps, par une revue de littérature sur l’emplacement des sites et sur la procédure à suivre, puisque des études antérieures sur le sujet avaient déjà été réalisées. Par la suite, l’état des frayères identifiées en 1996 a été vérifié sur le terrain, en plus d’évaluer le potentiel d’autres sites situés dans le lac Maskinongé, le ruisseau Thérien et les rivières Maskinongé, Matambin et Mastigouche. Puis, les sites considérés comme étant fort probablement des frayères, soit des endroits constitués d’herbiers, ont été identifiés et des plateaux servant à récolter les œufs de maskinongés y ont été installés. Durant cette même période, un suivi de la température de l’eau était effectué afin de récolter des œufs sur les plateaux, puisque la période de ponte des maskinongés se situe généralement dans des eaux de températures variant entre 9.4 à 15°C. Ces relevés ont eu lieu durant tout le mois de mai, soit jusqu’à ce que la température maximale pour la ponte soit dépassée, puis enfin, la relevée des plateaux a été effectuée. De plus, afin d’avoir des données sur la qualité de l’eau, des relevés physico-chimiques étaient réalisés dans les rivières tributaires du lac Maskinongé. Enfin, à trois reprises durant le mois, la relève des plateaux a été exécutée. Le décompte et la pré-identification des œufs ont été effectués directement sur le terrain et les œufs ont ensuite été mis dans l’éthanol afin de les conserver pour que leur identification soit validée en laboratoire par le Ministère des Ressources naturelles.
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